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La vitamine D

Un peu d’Histoire :

tournesol_vitamineDLa vitamine D a été mise en lumière par le rachitisme, maladie affectant la calcification osseuse chez les enfants des régions faiblement ensoleillées. Au début du 19ième siècle, des médecins découvrent les propriétés préventives et curatives de l’huile de foie de morue sur le rachitisme. Cette huile est riche en vitamine D. Ce n’est qu’au 20ième siècle que la vitamine D est isolée.

Qu’est ce que la vitamine D :

Le terme vitamine D, également appelée calciférol, regroupe en réalité plusieurs molécules dérivées des stérols (famille du cholestérol) :

Vitamine D2 = ergocalciférol Vitamine D3 = cholécalciférol Le calcitriol

Sources de vitamine D :

vitamine_DApports journaliers recommandés : 15 microgrammes

Sources alimentaires : Huile de foie de morue, anguille, huiles de poisson, œufs, certains beurre…

Sources endogènes :

Notre organisme fabrique lui-même une partie de la vitamine D dont il a besoin, à partir d’un précurseur du cholestérol et en présence d’UVB.  Cependant, notre corps a besoin que certaines conditions soient respectées pour pouvoir effectuer cette synthèse :

  1. la longueur d’onde du rayonnement solaire doit être comprise entre 290 et 315 nanomètre. Autrement dit, en France cela est possible du printemps à l’automne, sur la tranche horaire 12h – 15h.
  2. On considère que s’exposer au soleil sans crème solaire 15 à 30 min par jour , à partir du printemps et jusqu’à l’automne, sont nécessaires pour couvrir les besoins de la plupart de la population. Cette exposition est à ajuster selon le type de peau de chacun et ne doit pas faire rougir. Les personnes qui ont une peau clair synthétise « plus rapidement » la vitamine D que les personne  ayant une peau foncée.

 

On comprend mieux pourquoi la déficience en vitamine D est aujourd’hui reconnue comme une pandémie. En France, 80 % de la population est concernée. En effet, peu d’aliments en contiennent et ils ne suffisent pas à couvrir les besoins surtout en période hivernale lorsque l’ensoleillement est au plus bas.

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Mon parcours en quelques lignes

           Durant la première partie de ma vie, j’ai grandi dans une grande ville dont l’entrée était marquée par un incinérateur qui crachait sa fumée en continue… J’ai été élevée au sein d’une famille où j’ai vu mes deux parents partir tôt et rentrer tard du travail pour finalement passer leur vie à essayer de la gagner. Le fameux « métro, boulot, dodo »…

metro_boulot_dodo

          Ce contexte m’a permis de réaliser plusieurs choses, notamment que le cadre dans lequel j’évoluais n’était pas cohérent avec ma nature profonde. J’ai alors décidé de quitter le cocon familial à 18 ans pour faire des études en Génie de l’Environnement avec une spécialité en Toxicologie, espérant par ce choix participer à la protection de l’environnement dans un contexte de développement urbain croissant.

        surmenage  Le lendemain de mon Master, sans avoir le temps de m’interroger sur ce que je voulais faire, je commençais déjà à travailler dans un bureau d’études spécialisé dans les diagnostics de pollution. Pendant 9 ans, j’ai travaillé 55h par semaine dans des conditions de stress et de compétition, à manger devant mon ordinateur ou au volant de ma voiture. 

J’ai commencé à ressentir certains troubles : insomnies, compensations alimentaires, douleurs abdominales, migraines ophtalmiques incapacitantes, fatigue… A 27 ans, je me sentais déjà usée. Malgré ces difficultés quotidiennes, j’ai tenté de rééquilibrer mon quotidien par une bonne alimentation, un travail spirituel dans le courant soufi, le travail de la terre dans un jardin partagé…

Dans le rush habituel d’une journée de travail, je me suis blessée à la main. Poussée par l’absurde productivité et en réponse à la pression de mon emploi, j’ai continué 6 mois à travailler avec une douleur aiguë à chaque mouvement du pouce… Finalement, je ne pouvais même plus me servir de ma main droite. Les séquelles physiques et psychologiques laissées par cette blessure ont été l’occasion pour moi d’envisager un recadrage de ma vie : qu’est – ce que je voulais donner comme sens à mon quotidien ?

Ma décision de devenir Naturopathe est le fruit d’un mariage de plusieurs éléments de ma vie, qui ont pris forme au cours des années : travail spirituel guidé qui m’a aidé à intégrer/ressentir la vision holistique de l’Homme dans son environnement, passion pour le fonctionnement extraordinaire du corps humain alimentée par 8 années d’étude en biologie, férue de botanique et de l’effet médicinal des simples, curiosité et recherche de la cause des troubles dont je souffrais… j’étais moi-même suivie par une naturopathe avant de décider d’en faire mon métier.

En devenant Naturopathe, je souhaite accompagner chaque consultant qui viendra me voir avec la sincère détermination de lui apporter un soutien fraternel et éclairé.

Inspirée par la légende amérindienne du colibri, je me suis dit que j’allais faire ma part : « Un immense incendie ravage la jungle. Affolés, les animaux fuient en tous sens. Seul un colibri, sans relâche, fait l’aller-retour de la rivière au brasier, une minuscule goutte d’eau dans son bec, pour l’y déposer sur le feu. Un toucan à l’énorme bec l’interpelle :

colibri
tu es fou, colibri, tu vois bien que cela ne sert à rien”. 

Oui, je sais” répond le colibri, “mais je fais ma part”…