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Les compléments alimentaires

Certains d’entre vous ont déjà pris des compléments alimentaires, des complexes de vitamines, ou fait des cures prometteuses. Pourtant, bien qu’en vente libre, certaines interactions sont incohérentes d’autres sont imprudentes. Alors parlons-en !

Qu’est-ce qu’un complément alimentaire ?

Les compléments alimentaires sont définis comme « des denrées alimentaires dont le but est de compléter un régime alimentaire normal et qui constituent une source concentrée de nutriments ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique ». Ces produits sont destinés à être pris par voie orale et sont conditionnés en doses sous forme de comprimés, gélules, pastilles, ampoules. Malgré ce conditionnement, il ne s’agit pas de médicaments.

Pourquoi parler d’incohérences pour certains compléments alimentaires ?

Pour m’être penchée sur la question, on trouve vraiment de tout et de qualité variable. Entre le complément qui contient des ingrédients intéressants mais pas en quantité suffisante pour obtenir l’effet escompté, ou encore qui contient des choses intéressantes mais qui ne devraient pas être prises en même temps. C’est devenu une vraie jungle avec des enjeux financiers non négligeables.

Pour déjà mieux comprendre, ayez à l’esprit que l’absorption de n’importe quel nutriment, sa captation tissulaire et son utilisation dans le corps, requièrent pratiquement toujours l’intervention d’autres nutriments clefs.

Sur cette base, et hormis certaines exceptions, il semble logique d’écarter une supplémentation en un seul élément nutritif, mais de préférer des synergies de nutriments multiples. La démarche de prise de compléments alimentaires devraient toujours être associée à des judicieux conseils d’hygiène de vie.

En outre, plusieurs facteurs endogènes et exogènes réagissent avec les nutriments :

– certaines de ces réactions auront un effet positif en augmentant la biodisponibilité, l’efficacité biologique, l’utilisation réelle par l’organisme.

– d’autres auront un effet défavorable en créant une compétition entre les nutriments, en bloquant leur absorption ou en les détruisant.

Quoi qu’il en soit, rappelez-vous qu’une déficience d’un nutriment ne se présente jamais seule!

Quelques exemples

Voici quelques rappels de micro nutritions fournis dans le Magasine Alternatives santé :

– LE FER :

L’absorption du fer est sujette à rivalité. Par exemple, en cas d’anémie, il est souvent recommandé d’éviter de boire du thé. Pourquoi ? C’est en partie à cause de la grande quantité de tanins du thé qui se libèrent lors de son infusion et qui piègent le fer, le rendant ainsi indisponible. Le fer circule dans l’organisme sans pouvoir être utilisé.

Les tanins du thé laissent une sensation d’âpreté et de bouche sèche du fait qu’ils « resserrent » les tissus organiques. Dans une gélule, on aura plus de mal à les identifier, et parfois on peut faire des associations sans soupçonner que l’on consomme une plante ou un aliment contenant des tanins. C’est le cas pourtant d’un grand nombre de plantes en phytothérapie.

Autre cas de compétition. Les polyphénols sont des anti-oxydants bénéfiques à notre santé, pourtant ils nuisent nuisent à l’assimilation du fer. Or on trouve des polyphénols dans de nombreux compléments !

Le fer et le calcium sont également en concurrence au niveau de l’intestin grêle : on trouvera des formulations de compléments alimentaires maladroites et contre-productives. Par exemple, il existe des compléments en fer utilisant le lithothamne comme base naturelle. Or le lithothamne est une bonne source de calcium. Il est à prévoir une nette compétition d’assimilation au niveau intestinal entre le fer et le calcium.

On notera aussi qu’un excès de produits laitiers prédispose à une dysbiose diminuant l’assimilation du fer au profit d’un type de calcium et encourage une flore bactérienne voleuse de nutriments.

D’ailleurs, un excès de calcium nuit à la synthèse de vitamine K nécessaire à la bonne coagulation sanguine et à un tissus osseux de qualité.

– LA VITAMINE C ou acide ascorbique :

Elle est mieux absorbée en présence de bioflavonoïdes, métabolites secondaires des végétaux aux propriétés anti-inflammatoires et anti-tumorale intéressantes. En revanche, elle est mal absorbée en présence de fer mais permet une meilleure absorption du fer.

Les suppléments d’enzymes pancréatiques ne doivent pas être pris en même temps que l’acide folique, car ils peuvent s’y lier pour former des complexes insolubles et inhiber son absorption.

Quel est l’intérêt de prendre des compléments alimentaires ?

Tout d’abord, j’aimerais préciser que je prône avant tout un mode de vie sain et constructif. Privilégier une alimentation nutritive, énergisante, adaptée à nos besoins, devrait dans un monde en équilibre suffire à nourrir notre bon état de santé. Gardez à l’esprit que manger ne signifie pas se remplir. C’est un moment particulier où vous allez nourrir votre corps, votre vie. Le choix et la qualité des aliments, la manière dont vous les préparer, l’état d’esprit dans lequel vous êtes au moment de manger vont influencer énormément la quantité de nutriments et votre capacité à les absorber/utiliser.

Cependant, rares sont ceux qui se reposent plus l’hiver en se couchant avec le soleil, qui ne subissent pas de stress chronique ni de sur sollicitation. De plus, il semblerait que certains nutriments soient moins présents aujourd’hui dans nos fruits et légumes qu’il y à 50-60 ans. Bref, tout cela pour dire que parfois, les changements nécessaires pour aller mieux durablement demandent du temps et de l’énergie. Pour monter quelques marches rapidement, sans trop de contraintes supplémentaires quotidiennes, les compléments alimentaires peuvent être utiles et faciles.

Autres points. Comme je le rappelais tout à l’heure, les compléments alimentaires ne sont pas des médicaments. Ceux à base de nutriments vont avoir un mode d’action bien différent. En effet :

1. Contrairement aux médicaments, les nutriments (vitamines, minéraux, antioxydants, acides gras…) agissent, selon un principe biochimique, d’une façon sélective sur les processus corporels.

Ce qui veut dire que le nutriment agit d’une certaine façon, mais uniquement en cas de nécessité/besoin. Le médicament, lui, agit toujours, même quand son action n’est plus nécessaire. Par rapport à l’action stimulante ou de blocage des médicaments, les nutriments exercent un effet modulateur équilibré. Quelques exemples pour illustrer ce principe :

-les acides gras oméga3, la vitamine E et l’ail rendent le sang plus fluide, uniquement lorsque celui-ci est trop épais. Tandis que des médicaments anticoagulants (comme les coumarines) rendent le sang toujours plus liquide, même lorsqu’il est déjà suffisamment liquide.

-la vitamine C présente une action antioxydante dans les cellules saines tandis qu’elle agit comme pro-oxydant dans les cellules cancéreuses (elle augmente la concentration d’H2O2 (peroxyde d’hydrogène) dans des cellules cancéreuses, entraînant leur dégradation). Il y aurait donc une action sélective.

-les nutriments qui augmentent l’activité de la télomérase (resvératrol, sélénium, zinc, acides gras oméga3… mais également une alimentation saine, une activité physique, une réduction de stress) n’exercent par contre pas d’effet sur la prolifération cellulaire. Ils présentent seulement un effet bénéfique sur les télomères des cellules saines sans élever l’activité de la télomérase des cellules cancéreuses.

2. En cas de complémentation, il convient de tenir compte de divers facteurs : alimentation, style de vie, stress, environnement, facteurs psychiques, médication existante, éventuelles interactions…

Pour aller plus loin sur les compléments alimentaires 

Je dirais qu’on peut classer les compléments alimentaires en 2 grandes catégories : les synthétiques et les naturels.

– les synthétiques : ce sont des molécules fabriquées en laboratoire, sur le modèle d’une vraie vitamine (même formule chimique mais pas forcément la même structure dans l’espace). Le synthétique, c’est un peu comme le reflet dans le miroir.

les naturels : ce sont des extraits de végétaux/animaux. Prenons le cas de l’orange : elle ne contient pas seulement de la vitamine C, mais également des fibres, de la vitamines B9 et autres anti-oxydants. Ce totum rend les versions naturelles plus facilement absorbées, souvent plus efficaces, préférées par l’organisme.

Le saviez-vous ? La mention « Produit naturel » est autorisée dès que 10% de la quantité totale est de source naturelle : p. ex. l’Acerola, comme source de vit C.

Quelques recommandations :

Administrer des doses adaptées : Garder le juste milieu est la règle : chaque nutriment possède une fourchette de doses sures, dans la marge de l’homéostasie, évitant ainsi dans l’organisme des déséquilibres entre les nutriments.

Des doses élevées visent plutôt des objectifs thérapeutiques et nécessitent un avis médical.

Administrer les compléments au début du repas : les nutriments accompagnent les repas et agissent en synergie avec leurs composants. Ils sont destinés à être mélangés et à agir avec les aliments. Si nécessaire, il est recommandé d’améliorer la fonction gastrique et la fonction intestinale afin d’améliorer l’absorption des nutriments.

Choisissez la forme présentant la meilleure biodisponibilité

Mais n’oubliez pas que rien ne vaut d’accorder un budget à une alimentation de haute qualité nutritive et d’y consacrer le temps quotidien nécessaire !

Existe – il des pratiques nocives ?

Conjuguer compléments alimentaires et médicaments est parfois une nécessité parfois une prise de risque. Il existe un grand nombre de contre-indications en phytothérapie, par exemple :

la prise de millepertuis en présence de certains anti-dépresseurs.

La consommation concomitante de plantes contenant du 5 hydroxytryptophane (5HTP) et des antidépresseurs inhibiteurs de la recapture de la sérotonine. Pourquoi ? Cela augmente le risque de développer un syndrome sérotoninergique : un excès de ce neuromédiateur caractérisé notamment par un état spasmodique intense. On trouve, parmi elles, le safran (Griffonia simplicifolia) bien que ce dernier puisse être associé selon le dosage sous le contrôle attentif d’un praticien qualifié.

Le pamplemousse ou son jus, bien que n’étant pas un complément alimentaire, démontre aussi les interactions inattendues pouvant ­s’avérer dangereuses (43 sont reconnues). En effet, c’est un ­inhibiteur enzymatique qui empêche la ­métabolisation de certains médicaments, ce qui peut générer une ­accumulation et des surdosages néfastes. (Certains médicaments parmi les statines, immunosuppresseurs ou antirejet, médicaments de cardiologie, antidépresseurs ou anxiolytiques, anticancéreux, médicaments des troubles de l’érection, antiépileptique, antipaludéen…)

Lors d’une supplémentation en vitamine D, un risque de calcification vasculaire s’observe si l’individu est carencé en vitamine D de réserve (25-hydroxycholecalciferol). Dans ce cas de figure, le taux de calcitriol s’élève afin de maintenir un taux de calcium normal dans le sang. Pour éviter cela, il ­conviendrait de prendre une combinaison de vitamines K2 et D3 plutôt que de la vitamine D3 seule.

Les risques d’hyper­vitaminose. Certaines personnes consomment plusieurs sortes de compléments alimentaires sur une même période, mais lesquelles d’entre elles pensent à vérifier les compositions complètes et à calculer le cumul des apports. Des surdosages de certains nutriments peuvent en effet se révéler délétères.

Vous l’aurez compris, privilégiez un mode de vie sain et le plus naturel possible. Si vous avez tiré sur la corde, reçu une chirurgie ou moins eu le temps d’avoir un mode de vie sain, un usage avisé de compléments alimentaires de qualité pourra vous être favorable. L’émission de la Panacée est terminée. Je vous dis à bientôt, c’était … et MC pour radio Escapades.

Sources :

https://www.zoelho.com/

Alternatives santé

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Comment réduire les récidives de calculs rénaux ?

Génèse d’un calcul rénal

Certains d’entre vous ont peut être fait l’expérience douloureuse des calculs rénaux… Cette pathologie est fréquente puisqu’elle toucherait 4 à 20% de la population. Les cas de récidive sont estimés à 60%. Son caractère récidivant et les complications que peuvent engendrer un calcul urinaire rendent nécessaire sa prévention et son traitement. C’est le sujet que nous allons développer aujourd’hui !

La Panacée – Radio Escapades – émission de mai 2022

Qu’est-ce qu’un calcul rénal ?

Les calculs rénaux sont également appelé lithiase, du grec lithos : pierre. Ce nom est parlant car il s’agit de l’apparition dans un conduit de l’organisme d’une masse minérale, d’une sorte de caillou. Les voies urinaires ne sont d’ailleurs pas les seules concernées : vésicule biliaire et voies biliaires hépatiques, glandes salivaires et canaux lacrymaux sont également concernés ! Dans cet article, nous n’aborderons que les calculs rénaux.

La genèse d’une lithiase

La formation d’un calcul se fait toujours dans le rein selon un processus en quatre étapes :

1. Il y a une concentration progressive d’une substance dans les urines pendant des mois jusqu’à sursaturation,

2. Germination (apparition des premiers cristaux),

3. Agrégation des cristaux entre eux

4. Constitution du calcul.

Dans environ un tiers des cas, la lithiase se fixe à l’épithélium urinaire au stade où elle est encore minuscule, puis elle croît avant de se détacher. Entre-temps, la lésion causée par cet ancrage peut créer une surinfection. Lorsque le calcul est d’un diamètre inférieur à 6 millimètres, il est le plus souvent éliminé de façon naturelle, parfois sans aucune douleur au point de passer inaperçu. Mais dans les autres cas, à cause de l’inflammation qu’il induit au niveau de la muqueuse urinaire, il est stoppé dans sa migration et provoque un épisode de coliques néphrétiques qui oblige à consulter rapidement. Lorsque le calcul fait plus de 6 millimètres, le recours au médecin est quasi-inévitable, quelles que soient ses manifestations cliniques.

Il semblerait que le nombre de cas de calculs urinaires est en augmentation dans les pays occidentaux. A t – on une explications ?

Des hypothèses d’explication oui !

Le nombre de cas de calculs urinaires recensés a effectivement augmenté ces les dernières décennies, au point que les coliques néphrétiques sont aujourd’hui l’un des principaux motifs de consultation des urgences médico-chirurgicales dans les pays industrialisés. Parmi les explications possibles, il y a :

– le pourcentage grandissant des 3e et 4e âges, plus concernés par l’émergence d’infections urinaires chroniques,

– la mondialisation du mode alimentaire dit occidental,

– le réchauffement climatique qui induirait une redistribution de la gestion des liquides corporels,

– et évidemment le recours à des moyens d’investigation plus sophistiqués, qui permet d’optimiser les diagnostics.

Comment se manifeste un épisode de colique néphrétique ?

Calculs rénaux

En général les lithiases urinaires se manifestent par des douleurs violentes en bas du dos. Cette douleurs peut être localisée ou irradiante jusqu’aux organes génitaux externes voire la cuisse. Mais ce n’est pas toujours le cas, parfois c’est une fièvre, des difficultés à uriner, un mal en bas du dos, des nausées voire des vomissements. On ne se méfie pas, mais la crise pourrait être plus grave. Le diagnostic de lithiase doit alors être rapidement confirmé par la réalisation d’une échographie abdominale. En cas d’urgence, seuls les antalgiques en piqûre vous soulageront. La médecine préventive sera pour plus tard. Dans les cas les plus graves, les calculs rénaux peuvent nécessiter une hospitalisation en urgence. En particulier si :

-La douleur n’est pas calmée : mise en perfusion et surveillance de la fonction rénale.

-La crise s’accompagne de fièvre élevée (risque de pyélonéphrite aiguë) : mise en place d’une antibiothérapie par voie générale afin de préserver au mieux les reins et d’éviter une septicémie qui pourrait engager le pronostic vital.

-La diurèse est stoppée (risque d’insuffisance rénale aiguë) :  dans ce cas, seule la chirurgie pourra libérer le calice.

Le réflexe à avoir en cas de calcul !

Afin de pouvoir identifier le type de calcul rénal, il est généralement demandé d’uriner dans une passoire fine avec de récupérer le petit caillou à sa sortie. Cela permettra d’identifier la composition chimique du calcul pour pouvoir indiquer les recommandations diététiques à adopter par la suite !

Il existe plusieurs types de calculs rénaux 

Il y a la lithiase calcique, oxalique, la lithiase phosphatique, la lithiase urique, … Bref que de noms savants à décortiquer ! Ces noms sont liés à la composition chimique du calculs. Quel intérêt me direz-vous ? Connaître la composition de la lithiase va permettre d’agir en prévention de façon beaucoup plus fine ! C’est ce que nous verrons plus tard dans cette émission !

Existe-t-il des terrains favorables aux calculs rénaux ?

En naturopathie, nous travaillons toujours sur le terrain, et pour cause ! La genèse du calcul rénal est favorisée par l’association de plusieurs facteurs parmi les suivants :

Prédisposition génétique, notamment chez les porteurs de certains variants du gène CLDN14.

  • Sexe masculin. Lien avec les habitudes alimentaires des hommes. Une exception cependant : les calculs liés à une infection, qui touchent plus les femmes.
  • Être âgé de 30 à 50 ans.
  • Maladie des voies urinaires : rein en fer à cheval, reflux vésico-urétéral…
  • Rein unique (de naissance ou suite à une intervention chirurgicale).
  • Consommation excessive de certains aliments : sel, sucreries et boissons sucrées, produits laitiers, protéines d’origine animale, chocolat.
  • Obésité abdominale (avec ou sans surpoids), surpoids, syndrome métabolique, diabète de type 2.
  • Chirurgie du surpoids, notamment par dérivation gastrique.
  • Hypertension artérielle.
  • Sédentarité.
  • Diminution du débit urinaire (personnes âgées ou diabétiques de type 2, augmentation de la transpiration non compensée, grand froid).
  • Variations du pH urinaire : trop acide (< 5,5), il facilite la transformation de l’urate de sodium en acide urique, bien moins soluble ; trop basique (> 7), il favorise la formation des cristaux à base de phosphates.
  • Alitement prolongé.
  • Stress chronique, du moins pour les lithiases oxalocalciques.
  • Élimination urinaire anormalement élevée de certains minéraux ou de certaines substances organiques : calcium, acides oxalique ou urique.
  • Prise de certains médicaments au long cours : diurétiques de la classe des thiazidiques et l’indinavir utilisé au cours de l’infection par le VIH.
  • Maladie coeliaque (intolérance au gluten) et Maladie de Crohn.
  • Hyperparathyroïdie primaire.
  • Déficit ou intoxication à la vitamine D, ainsi qu’une prise régulière et isolée de vitamine C à forte dose.

Les recommandations alimentaires seront différentes selon la nature du calculs

À chaque lithiase ses conseils

Lithiase calcique : on conseille de réduire la consommation de produits laitiers (limiter l’apport en calcium à max. 1 000 mg par jour) mais pas de l’éradiquer. Vous pouvez aussi vous orienter vers des apports calciques d’origine variée : brocoli, sardine, figues séchées, amandes, …

Lithiase oxalique : on conseille de supprimer le chocolat et toutes les boissons dites « cola ». on réduira/Évitera les aliments riches en oxalates : les asperges, betteraves, blettes, cacahuètes, céleri, épinards, framboises, groseilles, oseille, salsifis, aubergines, cacao et chocolat, persil, rhubarbe, thé/café. La consommation d’une demi-tasse de jus de citron par jour peut être intéressante en prévention.

Lithiase urique est souvent associer à la junk food, charcuterie et alcool en excès : en prévention on limitera donc la charcuterie, les abats, les fruits de mer, le vin blanc, et le gibier. La consommation d’une eau riche en bicarbonates et une cure de jus de pomme frais seront intéressantes.

Cependant, quelque soit le type de lithiase, il semble exister un lien entre consommation de certaines aliments en excès et le risque de développer une lithiase urinaire. Ces aliments sont : protéines animales (sous forme de viande rouge et de charcuterie), théine/caféine, excès de sel. Dès lors, les régimes alimentaires préventifs les mieux adaptés sont le méditerranéen et le végétarien.

Selon le magasine Alternatives Santé, la cure de bon raisins est une option intéressante ! En effet, le pouvoir anti-oxydant des polyphénols présent dans les graines de raisins (rouge et blanc) permettrait de réduire la formation de la plupart des types de calculs.

Concernant le régime méditerranéen, il propose une grande variété des menus, qui changent au gré des saisons, avec des aliments frais et de qualité (ce qui est assuré par le mode de culture biologique et la proximité des lieux de production). Pour vous donner un peu l’eau à la bouche et un regain de motivation, ce régime méditerranéen est basé sur :

Régime Méditerranéen ou crétois

La consommation quotidienne de produits céréaliers complets, de légumineuses et de noix. L’abondance de fruits et de légumes verts, frais et de proximité. L’utilisation quotidienne d’alliacées (oignon, échalote, ail…), d’herbes du jardin, d’aromates, d’épices et de graines. L’huile d’olive aussi bien à crue que pour la cuisson ! La consommation de poissons de mer, plusieurs fois par semaine, de préférence de petits poissons bleue gras.

Doit-on boire plus lorsque l’on est sujet aux calculs rénaux ?

En prévention, il convient de boire en moyenne deux litres d’eau par jour et de préférence de l’eau de source (pauvre en calcium). Cela permettra de diminuer la concentration des urines et de stimuler l’envie d’uriner plus fréquemment, réduisant le risque d’infection urinaire. En revanche, lorsque la colique néphrétique est déjà installée, on évitera !

Comme il vaut mieux prévenir que guérir…pensez à ajuster votre hygiène de vie pour réduire les risques de récidives!

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Les régimes d’exclusion

Cette semaine, je vous propose de faire un tour d’horizon sur ce qu’on appelle les régimes d’exclusion : Outils intéressants utilisés en naturopathie pour réduire les symptômes de certaines pathologies, les informations qui circulent sur internet se multiplient et il devient difficile de faire le tri ! Suivez moi pour le décryptage !

Podcast de l’émission de la Panacée – une émission qui vous veut du bien!
Décryptage des régimes d’exclusion

Pour commencer, qu’appelle t – on un régime d’exclusion ?

Un régime d’exclusion est un régime qui exclut de l’alimentation un aliment particulier ou une catégorie d’aliments. Il existe différents régimes d’exclusion. Ils peuvent être pratiqués sur avis médical pour perdre du poids ou pour des raisons de santé, dans le cas par exemple des allergies ou des intolérances alimentaires.

Ce qu’il me semble important de garder à l’esprit, c’est que ces régimes d’exclusion sont des outils très intéressants mais temporaires ! Sur du long cours, mal utilisés, ces diètes peuvent aboutir à des carences.

Pourquoi y a t-il autant de régimes d’exclusion ?

Chacun d’entre nous est unique, avec son histoire, une certaine hérédité, un mode de vie, des capacités d’adaptation qui lui son propre… On comprends pourquoi il n’y a pas de solution nutritionnelle universelle ou toute faite et adaptée à tous. En naturopathie, on travaille au cas par cas !

Le régime Seignalet

Commençons par le fameux régime Seignalet. Il a été développé dans les années 80 par le Dr Seignalet qui exposa ses travaux dans le livre « L’alimentation ou la troisième médecine ». Ouvrage très intéressant, dont je vous conseille la lecture ! Ce régime hypotoxique s’appuie sur une étude clinique qu’il a réalisée auprès de 2500 personnes présentant divers troubles. L’objectif principal est de réduire la porosité intestinale avec des répercussions positives, notamment sur les maladies auto-immunitaires.

Pourquoi chercher à réduire la porosité intestinale ?

Tout simplement parce qu’environ 80 % de notre système immunitaire est logé dans l’intestin. En outre, toutes les maladies auto-immunes ont en commun une hyperperméabilité intestinale. Cette porosité intestinale fait s’emballer le système immunitaire et peut entraîner des carences en plusieurs vitamines et minéraux. Ces carences peuvent avoir des répercussions à divers niveau de notre santé !

En pratique, comment pratiquer le régime Seignalet ?

Le régime Seignalet en pratique

Le principe est relativement simple, et pour avoir moi même adopter ce régime pendant un an, je peux témoigner qu’il a été facile à mettre en œuvre. Il s’agit de retirer de l’alimentation tous les produits laitiers et les céréales dites « mutées ». Sont autorisées les céréales considérées comme « non mutées » à savoir le riz, le sarrasin et le sésame. Il est également indiqué de consommer les aliments crus ou cuits à une température inférieure à 110° afin de garder intactes certaines enzymes nécessaires à la bonne digestion des aliments. Ce régime souligne l’importance de consommer des huiles végétales extraites à froid pour leur apport en acides gras essentiels. La bière est proscrite mais ouf le vin rouge BIO et le chocolat noir sont acceptés !

Le régime Paléo

Le régime Paléo, très prisé par les sportifs, est aussi appelé le régime du chasseur – cueilleur. Il a pour principe essentiel d’exclure tous les aliments qui n’existaient pas à l’époque du paléolithique et notamment tous les aliments transformés.

Pourquoi mimer l’alimentation typique de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs avant l’essor de l’agriculture ? L’idée est d’avoir une alimentation plus adaptée à notre physiologie, de répondre à nos besoins nutritionnels de façon optimale, et de stabiliser le taux de sucre dans notre sang et de réduire les aliments potentiellement pro-inflammatoires : produits laitiers, huiles végétales raffinées, sucre raffiné.

En termes de macro-nutriments ce régime permet en effet un apport important en protéines, notamment d’origine animale, et en bonnes graisses, d’où son intérêt pour les sportifs !

Le régime Paléo en clair
  • Les aliments à privilégier sont les fruits, les légumes, la viande, les œufs, le poisson, les fruits de mer, les noix et graines et le bon gras.
  • Les aliments à réduire sont, comme précédemment, les produits laitiers, les céréales, les aliments transformés et les sucreries, les légumineuses et les huiles végétales raffinées.

Contrairement aux idées reçues, le régime paléo n’est pas un régime très riche en viande et c’est plutôt la qualité que la quantité de protéines animales qui compte : viande issue d’animaux nourris d’herbes, de poissons sauvages, d’œufs venant de poules élevées en plein air… pour leurs profils nutritionnels, le bien-être de l’animal et de notre planète.

A quelles personnes peut-on conseiller le régime paléo ?

On peut considérer le régime Paléo comme un outil pour améliorer sa santé en générale puisqu’il exclut tous les aliments raffinés/industriels. Il sera donc aussi intéressant pour les personnes souffrant d’un pré-diabète ou diabète de type 2, et les sportifs qui souhaitent améliorer leur flexibilité métabolique (c’est-à-dire leur capacité à utiliser tous les macronutriments en tant que source d’énergie et pas uniquement les glucides).

Comme ce régime est très exigeant, notamment sur la suppression des glucides, certains l’adaptent et s’octroient des écarts de conduites ! Je trouve cela assez juste car socialement, il est tout de même agréable de ne pas se prendre la tête lorsque l’on sort avec ses amis ou sa famille !

Le régime FODMAPS

Tout d’abord, que veut dire Fodmap ? C’est un terme issu de l’anglais pour Fermentable by colonic bacteria Oligosaccharides, Disaccharides, Monosaccharides And Polyols. En clair, ce sont des aliments riches en certains sucres mal absorbés et fermentescibles dans l’intestin.

Un régime pauvre en Fodmap vise donc à éliminer certains glucides qui peuvent provoquer une réaction digestive défavorable chez les personnes qui souffrent d’une dysbiose intestinale, d’une prolifération bactérienne de l’intestin grêle (Sibo), d’un côlon irritable, d’une candidose digestive ou d’autres problèmes intestinaux. La fermentation de ces fruits et légumes nourrit des bactéries qui logent dans notre intestin grêle et donnent, entre autres, des gaz et des ballonnements. Certaines personnes souffrent réellement de ce phénomène et peuvent se retrouver plier en deux ou être réveiller la nuit par des douleurs abdominales. Les aliments riches en Fodmap sont notamment :

  • Pour le fructose : pommes, asperges, topinambours, miel, poires, mangues, raisins,
  • Pour le lactose : Lait, fromages, produits laitiers non fermentés
  • Pour les polyols : avocats, choux-fleurs, champignons, lychees, abricots
  • Pour les fructanes : Ail, oignons, échalotes
  • Et pour les galacto-oligosaccharides : légumineuses, soja, haricots

En application, il existe énormément d’aliments pauvres en FODMAP. Je vous conseille donc de faire une liste de ce que vous aimez manger parmi ces aliments et de faire les courses pour la semaine en fonction de cela. Aubergine au four, wok de carottes/brocoli/pousse de bambous et nouille de riz, ou patates douces au four accompagnées d’un poisson pourront ravir vos papilles ! Préférez les clémentines et les kiwis à la pomme par exemple. Et consommer vos fruits en dehors des repas principaux !

Bien entendu, ce régime est temporaire et vise à éliminer les aliments riches en Fodmap pendant 2 à 6 semaines pour voir si les symptômes s’améliorent. Le but est ensuite de réintroduire les aliments un par un tous les trois jours afin d’identifier lequel pose problème. Si vous êtes effectivement sensibles aux aliments Fodmap, vous devriez constater un effet important sur vos symptômes digestifs.

Outre les régimes décrits ci-dessus, il existe un certain nombre de régimes éliminatoires qui peuvent être intéressants si une intolérance et/ou une hypersensibilité ont été détectées, ou en cas de pathologies particulières tel que le régime pauvre en oxalates pour les calculs rénaux, un régime pauvre en histamine ou en salicylate pour les personnes qui souffrent d’allergies. Par ailleurs, s’accorder un repos digestif d’au moins douze heures chaque nuit est une source de soulagement pour notre corps !

Pour aller plus loin, vous pouvez vous procurer les ouvrage des différents médecins dont je vous ai parlé aujourd’hui et retrouver le podcast de l’émission sur le site de Radio Escapade ou sur mon site internet naturopathie-iridologie.fr

J’espère que ce tour d’horizon vous aura été utile et vous offrira une approche complémentaire dans la résolution de vos troubles!

Sources et remerciements :

Alternatives Santé

PaleoViking

http://www.thepaleodiet.com

http://www.gapsdiet.com

http://www.seignalet.fr

Références :

« Efficacy of the Autoimmune Protocol Diet as Part of a Multi-disciplinary, Supported Lifestyle Intervention for Hashimoto’s Thyroiditis ». Cureus, 11(4), 2019, doi:10.7759/cureus.4556

« Efficacy of the Autoimmune Protocol Diet for Inflammatory Bowel Disease ». Inflammatory bowel diseases, 23 (11), 2017, doi:10.1097/MIB.0000000000001221

Alimentation santé, Conseils santé

La vitamine D

Un peu d’Histoire :

tournesol_vitamineDLa vitamine D a été mise en lumière par le rachitisme, maladie affectant la calcification osseuse chez les enfants des régions faiblement ensoleillées. Au début du 19ième siècle, des médecins découvrent les propriétés préventives et curatives de l’huile de foie de morue sur le rachitisme. Cette huile est riche en vitamine D. Ce n’est qu’au 20ième siècle que la vitamine D est isolée.

Qu’est ce que la vitamine D :

Le terme vitamine D, également appelée calciférol, regroupe en réalité plusieurs molécules dérivées des stérols (famille du cholestérol) :

Vitamine D2 = ergocalciférol Vitamine D3 = cholécalciférol Le calcitriol

Sources de vitamine D :

vitamine_DApports journaliers recommandés : 15 microgrammes

Sources alimentaires : Huile de foie de morue, anguille, huiles de poisson, œufs, certains beurre…

Sources endogènes :

Notre organisme fabrique lui-même une partie de la vitamine D dont il a besoin, à partir d’un précurseur du cholestérol et en présence d’UVB.  Cependant, notre corps a besoin que certaines conditions soient respectées pour pouvoir effectuer cette synthèse :

  1. la longueur d’onde du rayonnement solaire doit être comprise entre 290 et 315 nanomètre. Autrement dit, en France cela est possible du printemps à l’automne, sur la tranche horaire 12h – 15h.
  2. On considère que s’exposer au soleil sans crème solaire 15 à 30 min par jour , à partir du printemps et jusqu’à l’automne, sont nécessaires pour couvrir les besoins de la plupart de la population. Cette exposition est à ajuster selon le type de peau de chacun et ne doit pas faire rougir. Les personnes qui ont une peau clair synthétise « plus rapidement » la vitamine D que les personne  ayant une peau foncée.

 

On comprend mieux pourquoi la déficience en vitamine D est aujourd’hui reconnue comme une pandémie. En France, 80 % de la population est concernée. En effet, peu d’aliments en contiennent et ils ne suffisent pas à couvrir les besoins surtout en période hivernale lorsque l’ensoleillement est au plus bas.

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Addiction au sucre

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Addiction au sucre

Le sucre flatte nos papilles, nous stimule et est souvent présenté comme une récompense. Pourtant, la consommation excessive de sucres dits « rapides » et d’aliments à indice glycémique élevé est responsable de nombreuses maladies chroniques : surpoids, troubles métaboliques avec explosion des cas de diabète de type II, maladies inflammatoires, risque cardiovasculaire, caries… Et pourtant, nous avons une envie d’y revenir encore et encore.

L’industrie agro-alimentaire utilise d’ailleurs bien notre tendance à l’addiction au sucre! Le sucre ajouté se cache dans un large éventail de produits alimentaires : céréales du petit déjeuner, dessers lactés, sodas, mais aussi de nombreux plats salés comme les soupes en boîte, sauces, plats cuisinés, pizzas surgelés, biscottes, biscuits apéritif, sandwichs, charcuterie… 

  • Sucres rapides, Indice glycémique :

On a longtemps considéré les sucres simples comme étant rapidement dégradés par les enzymes digestives, d’où leur surnom de sucres rapides, à l’opposé des sucres complexes, digérés plus lentement du fait de leur grande taille, donc considérés comme sucres lents.

Cependant, il s’avère plus pertinent de classer les sucres selon leur pouvoir glycémiant, c’est-à-dire leur capacité à faire varier la glycémie et la sécrétion d’insuline.

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C’est ainsi qu’est apparue la notion d’index glycémique :

  • Index glycémique > 60 = index glycémique élevé = forte libération d’insuline = sucre rapide
  • Index glycémique < 40 = index glycémique bas = faible sécrétion d’insuline = sucre lent

Enfin, chaque sucre se voit attribuer un pouvoir sucrant, représentant sa capacité à donner une impression de goût sucré.

  • Addiction ?
addiction

Pour rehausser le goût, conserver, assouplir, croustiller, colorer, améliorer la texture, fermenter… les industriels jugent ces ajouts de sucres indispensables.

Or, il est montré que plus on consomme de sucre, moins les récepteurs à la dopamine sur lesquels il agit, nous donnant cette sensation de plaisir, sont réactifs ; il faudra donc en augmenter les quantités ! Cet effet s’ajoute au fait que le sucre affole notre glycémie ou taux de sucre dans le sang, ce qui provoque « l’effet hypo » bien connu quand la glycémie redescend brutalement avec une sensation de malaise et des fringales de sucré. Un cercle vicieux !

Trop de glucose dérègle le métabolisme : un apport régulier et excessif de glucose oblige le pancréas à secréter toujours plus d’insuline. Nos cellules réagissent et le nombre de récepteurs à insuline diminue sur leurs membranes : on parle de « résistance à l’insuline ». Le pancréas doit produire de plus en plus d’insuline pour que le glucose soit utilisé… A la longue, se met en place un diabète de type 2 avec un taux élevé de sucre dans le sang aux effets délétères !

Sources de glucoses : Pains, biscuits, sauces, boissons de l’effort

  • Le cas du fructose ajouté

Dans les produits transformés, le fructose est présent sous la forme de sirop de glucose-fructose. Ce sirop est obtenu par hydrolysation d’un ingrédient de base bon marché, l’amidon de maïs, via différents procédés industriels. Sources de fructoses : jus de fruit, certaines compotes, glaces, biscuits, confitures, pâtisseries industrielles

Son métabolisme est très différent de celui du glucose : sa prise en charge par le foie aboutit à la formation d’acide urique et produit des enzymes qui favorisent la production de triglycérides dans le sang (facteur de risque d’athérosclérose), l’augmentation des graisses dans le foie (risque de stéatose ou « foie gras ») et leur stockage notamment au niveau abdominal. Sa consommation chronique conduit à de l’hypertension, à une résistance à l’insuline plus rapide qu’avec le glucose, à un surpoids, voire à une obésité, au syndrome métabolique, au diabète et à une stimulation du circuit de la récompense et au désir de s’alimenter.

Il ne faut pas confondre le fructose ajouté à l’alimentation et le fructose naturellement présent dans les fruits et les légumes! En effet, lorsqu’on mange des fruits ou des légumes, l’absorption du fructose au niveau intestinal est nettement ralentie par les fibres. De plus, ils contiennent des antioxydants et phytonutriments naturels bénéfiques. Leur teneur maximale en fructose est de 10 gr en moyenne pour les fruits, 4 gr pour les légumes. Ainsi, il n’est pas possible de dépasser les capacités du foie à métaboliser le fructose des fruits/légumes.

  • Comment se libérer d’une addiction au sucre : 

Être accro au sucre n’est pas lié à vos états émotionnels mais à un désordre biologique orchestré par vos hormones et vos neurotransmetteurs (messagers du cerveau) qui se nourrissent de sucre. Plus vous leur en donner plus ils en redemandent.

L’OMS recommande de ne pas dépasser 25g de sucre / j  :

Pour montrer le difficulté, voici quelques repères :

25 g sucre / j = 1barre chocolatée ou 3 portions de corn flakes ou 3 cuillères à café de pâte à tartiner

Il existe plusieurs approchent pour se libérer d’une addiction. La première étape reste toujours d’avoir pris la décision. Ensuite, je vous conseille de vous faire accompagner par un professionnel de la santé qui pourra vous proposer un programme personnalisé.

  • Sources et remerciements : 

Observatoire des aliments

Nutergia

Conférence-Débat Grand Public le jeudi 19 mars 2015 – « Le sucre, chronique d’un tueur en série » – Professeur Vincent Castronovo

Alimentation santé, Conseils santé, Perte poids

Perdre du poids

A l’approche des beaux jours et à l’idée de se mettre en maillot de bain, certains commencent à se dire qu’il serait bien de perdre quelques kilos… Au delà de l’aspect esthétique, les conséquences sur la santé sont connues : hypertension artérielle, diabète, douleurs articulaires, …

Lorsqu’un consultant me demande mon avis, je lui déconseille les régimes basés sur la privation / restriction alimentaire et je m’explique dans les lignes qui suivent.

 

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Retrouver un poids idéal

Il me semble préférable de perdre 4 kilos sur 6 mois et rééquilibrer l’organisme plutôt que de perdre 4 kg en 1 mois et favoriser des mémoires du corps : en réponse à la privation, l’organisme peut s’adapter et limiter les dépenses d’énergies pour faire face à d’éventuelles privations futures.

Pour les personnes qui rencontrent des difficultés à retrouver un poids idéal, il semble intéressant de se pencher sur le métabolisme de base. Le métabolisme de base peut être résumé au nombre de calories que le corps consomme au repos. Il correspond à environ 70 % de nos dépenses énergétiques, contre 10 à 30 % en lien avec l’exercice physique.

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Si le métabolisme de base ralentit, il devient difficile d’arriver à son poids idéal…

Causes du ralentissement du métabolisme de base : 

  • l’âge évidemment!
  • la privation alimentaire,
  • le manque de sommeil via son influence sur la production d’hormones
  • une faible masse musculaire : nos muscles consomment des calories même au repos!
  • une faiblesse de la thyroïde

 

Pour faire le point, je vous encourage à prendre conseil auprès d’un professionnel de santé.

 

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Booster son immunité

Depuis le début des années 2000, les pouvoirs publics nous sensibilisent sur les dangers d’une consommation excessive d’antibiotiques et sa conséquence sur leur efficacité, avec l’apparition de résistances bactériennes. Ces actions ont abouti à une diminution de la consommation d’antibiotiques, mais des progrès restent à faire !

Il me semble que le premier pas logique consisterait à développer et entretenir son propre système immunitaire. Pour cela, des solutions simples existent :
• Par l’apport de micronutriments : vitamines, cuivre, manganèse
• En soutenant la barrière intestinale et le microbiote (80% de nos défenses immunitaires siègent dans notre intestin!)
• Par le pouvoir des plantes : l’usage des huiles essentielles permet de ne pas développer de résistance bactérienne!

Maintenir son intestin dans un bon état de fonctionnement :

probiotiques

En d’autre terme, cela signifie que la barrière intestinale est bonne. Le cas échéant, une correction à ce niveau pourra être favorable (En discuter avec son naturopathe).

Puis de maintenir une flore intestinale de qualité. Notre alimentation sera à la base de la qualité de notre flore intestinale. Une alimentation riche en fibres solubles dites « pré-biotiques » stimulent sélectivement la croissance des lactobacilles et des bifidobactéries (poireau, panais, asperge, chicorée, …). La consommation de produits lacto-fermentés sera également favorable : kéfir, choucroute, …

Vitamine D :

Souvent l’objet de carence, la vitamine D favorise l’activité de phagocytose dans notre corps (mécanisme au cours duquel des cellules spécifiques « mangent » les agents pathogènes). Elle induit également la production de molécules anti-microbiennes.

Source de vitamines D :

1) On appelle parfois la vitamine D « la vitamine du soleil » parce que c’est le soleil qui nous permet de la fabriquer par l’action des UVB sur les couches profondes de la peau.

Dérivé du cholestérol (ou prévitamine D ) + UVB => synthèse de la vitamine D3

La vitamine D passe ensuite par les petits vaisseaux de la peau dans la circulation sanguine qui la conduit au foie où se déroule sa première transformation.

2) Dans l’alimentation, la vitamine D qui est liposoluble est peu présente. On la retrouve principalement dans les petits poissons gras (sardines, maquereaux, …), l’huile de foie de morue, dans le jaune d’œuf, dans les champignons frais.

La vitamine C :

La vitamine C est connue pour son rôle d’anti-oxydant, qui nous protège contre les méfaits du stress oxydatif. Elle stimule également la prolifération et l’activation de tous les lymphocytes ainsi que la production d’anticorps. Elle bloque également l’élimination des lymphocytes T, permettant ainsi le maintien de la réponse à l’infection.

Source de vitamine C :

Persil, kiwi, choux divers, poivrons, pamplemousse, …

Le manganèse :

Celui-ci est indispensable à la synthèse des anti-corps. On le trouve dans les fruits secs (noisettes, amandes, …), dans les moules, dans les céréales complètes.

Alimentation santé

Le Régime Crétois, hypertension et hypercholestérolémie

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1- L’huile d’olive, première pression à froid et de qualité biologique :

Elle est riche en vitamine E, polyphénols (antioxydant), graisses monoinsaturées (réduction du LDL-cholestérol) et contribue à la calcification osseuse

2- Aliments d’origine végétale en abondance : fruits et légumes frais locaux et de saison, légumes secs, champignons et fruits secs.

regime_cretoisLes fruits et légumes sont la principale source de vitamines, minéraux et fibre de cette diète et ils apportent en même temps une grande quantité d’eau. Grâce à leur contenu élevé en antioxydants et en fibre, ceux-ci aident à la prévention de maladies cardiovasculaires et certains types de cancer. Ils sont préférentiellement de qualité biologique.

3- Aliments provenant de céréales : pain, riz

Il est recommandé de manger des sucres complexes (lents) issus de céréales, tous les jours. Leur composition riche en hydrates de carbone nous apporte une part importante de l’énergie nécessaire pour l’activité quotidienne.

4- Yogourt et fromages maigre de brebis

Ce sont d’excellentes sources de protéines à haute valeur biologique, minéraux (calcium, phosphore, etc.) et vitamines.

5- Poisson et œufs

régime-crétois_3La consommation de petits poissons gras (maquereaux, sardines…) est recommandée deux à trois fois par semaine puisque leurs graisses possèdent des propriétés protectrices vis-à-vis des maladies cardiovasculaires.

Les œufs contiennent des protéines de très bonne qualité ainsi que des graisses, des vitamines et des minéraux qui font d’eux un aliment très riche

La viande maigre sera consommé en quantité modérée (1 à 2 fois par semaine)

6-  Eau et vin rouge

Veiller à un apport journalier de 1,5 à 2L d’eau de source sous forme d’infusions, de bouillons ou pure.

Le vin rouge est un aliment traditionnel dans le Régime Crétois qui peut avoir des effets bénéfiques pour la santé s’il est consommé de façon modérée et dans le contexte d’une diète équilibrée.

7-  Exemple de menus

Petit déjeuner Déjeuner Encas Dîner
Pain complet BIO au noix + fromage maigre de brebis + miel + pomme Salade + avocat mûr + tomate + oignon blanc + olives noire + filet d’huile d’olive + 2 filets maquereaux Noix, carré de chocolat noir 70 % ou 85 % Riz semi-complet + poêlée de légumes de saison

Fromage de brebis

Porridge selon recette Kousmine 2 Œufs pochés, haricots mange-tout et PDT vapeur + filet d’huile d’olive, salade verte en accompagnement Pomme ou poire bio Taboulé : semoule de maïs, tomate séchées, concombres, oignons blancs, persils frais, jus de citron + raisins secs + filet d’huile d’olive

Fromage de brebis

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Les méfaits de la sédentarité

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L’OMS considère aujourd’hui « que la sédentarité est le quatrième facteur de risque de mortalité au niveau mondial. Elle progresse dans bon nombre de pays, avec une incidence majeure sur la prévalence des maladies non transmissibles et la santé générale des populations». Plus précisément, les méfaits pour la santé sont :

Au niveau physique :

  • Un excédent de poids pouvant entraîner des risques cardio-vasculaires et/ou ostéo-articulaires ;
  • Des douleurs chroniques en particulier dorso-lombaires ;
  • La force et la masse musculaire diminuent, ce qui entraîne des difficultés à faire face aux urgences physiques du quotidien ;
  • Une fragilité osseuse apparaît (ostéoporose, …)
  • Une perte de souplesse, des gestes de plus en plus maladroit et des faux mouvements ;
  • Un système nerveux central mais aussi neurovégétatif non entretenus et non dynamisés, stagnation des humeurs et diminution des capacités d’épuration du corps via les émonctoires;
  • Une accélération des processus de vieillissement de l’organisme. Une ptose s’installe et gagne tous les organes de l’abdomen. Le cœur n’est plus stimulé et perd de sa capacité fonctionnelle…

Au niveau psychologique :

  • Un désinvestissement esthétique et une attitude passive face à son corps ;
  • Une baisse de la confiance en soi, d’estime de soi ;
  • Une moins bonne résistance au stress ;
  • Une tendance à la dépression et au repli sur soi ;

Au niveau relationnel :

  • Une diminution de la connexion avec son corps et les éléments naturels
  • Moins d’occasions d’activités sportives avec les autres dans un contexte ludique et de partages ;