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Les compléments alimentaires

Certains d’entre vous ont déjà pris des compléments alimentaires, des complexes de vitamines, ou fait des cures prometteuses. Pourtant, bien qu’en vente libre, certaines interactions sont incohérentes d’autres sont imprudentes. Alors parlons-en !

Qu’est-ce qu’un complément alimentaire ?

Les compléments alimentaires sont définis comme « des denrées alimentaires dont le but est de compléter un régime alimentaire normal et qui constituent une source concentrée de nutriments ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique ». Ces produits sont destinés à être pris par voie orale et sont conditionnés en doses sous forme de comprimés, gélules, pastilles, ampoules. Malgré ce conditionnement, il ne s’agit pas de médicaments.

Pourquoi parler d’incohérences pour certains compléments alimentaires ?

Pour m’être penchée sur la question, on trouve vraiment de tout et de qualité variable. Entre le complément qui contient des ingrédients intéressants mais pas en quantité suffisante pour obtenir l’effet escompté, ou encore qui contient des choses intéressantes mais qui ne devraient pas être prises en même temps. C’est devenu une vraie jungle avec des enjeux financiers non négligeables.

Pour déjà mieux comprendre, ayez à l’esprit que l’absorption de n’importe quel nutriment, sa captation tissulaire et son utilisation dans le corps, requièrent pratiquement toujours l’intervention d’autres nutriments clefs.

Sur cette base, et hormis certaines exceptions, il semble logique d’écarter une supplémentation en un seul élément nutritif, mais de préférer des synergies de nutriments multiples. La démarche de prise de compléments alimentaires devraient toujours être associée à des judicieux conseils d’hygiène de vie.

En outre, plusieurs facteurs endogènes et exogènes réagissent avec les nutriments :

– certaines de ces réactions auront un effet positif en augmentant la biodisponibilité, l’efficacité biologique, l’utilisation réelle par l’organisme.

– d’autres auront un effet défavorable en créant une compétition entre les nutriments, en bloquant leur absorption ou en les détruisant.

Quoi qu’il en soit, rappelez-vous qu’une déficience d’un nutriment ne se présente jamais seule!

Quelques exemples

Voici quelques rappels de micro nutritions fournis dans le Magasine Alternatives santé :

– LE FER :

L’absorption du fer est sujette à rivalité. Par exemple, en cas d’anémie, il est souvent recommandé d’éviter de boire du thé. Pourquoi ? C’est en partie à cause de la grande quantité de tanins du thé qui se libèrent lors de son infusion et qui piègent le fer, le rendant ainsi indisponible. Le fer circule dans l’organisme sans pouvoir être utilisé.

Les tanins du thé laissent une sensation d’âpreté et de bouche sèche du fait qu’ils « resserrent » les tissus organiques. Dans une gélule, on aura plus de mal à les identifier, et parfois on peut faire des associations sans soupçonner que l’on consomme une plante ou un aliment contenant des tanins. C’est le cas pourtant d’un grand nombre de plantes en phytothérapie.

Autre cas de compétition. Les polyphénols sont des anti-oxydants bénéfiques à notre santé, pourtant ils nuisent nuisent à l’assimilation du fer. Or on trouve des polyphénols dans de nombreux compléments !

Le fer et le calcium sont également en concurrence au niveau de l’intestin grêle : on trouvera des formulations de compléments alimentaires maladroites et contre-productives. Par exemple, il existe des compléments en fer utilisant le lithothamne comme base naturelle. Or le lithothamne est une bonne source de calcium. Il est à prévoir une nette compétition d’assimilation au niveau intestinal entre le fer et le calcium.

On notera aussi qu’un excès de produits laitiers prédispose à une dysbiose diminuant l’assimilation du fer au profit d’un type de calcium et encourage une flore bactérienne voleuse de nutriments.

D’ailleurs, un excès de calcium nuit à la synthèse de vitamine K nécessaire à la bonne coagulation sanguine et à un tissus osseux de qualité.

– LA VITAMINE C ou acide ascorbique :

Elle est mieux absorbée en présence de bioflavonoïdes, métabolites secondaires des végétaux aux propriétés anti-inflammatoires et anti-tumorale intéressantes. En revanche, elle est mal absorbée en présence de fer mais permet une meilleure absorption du fer.

Les suppléments d’enzymes pancréatiques ne doivent pas être pris en même temps que l’acide folique, car ils peuvent s’y lier pour former des complexes insolubles et inhiber son absorption.

Quel est l’intérêt de prendre des compléments alimentaires ?

Tout d’abord, j’aimerais préciser que je prône avant tout un mode de vie sain et constructif. Privilégier une alimentation nutritive, énergisante, adaptée à nos besoins, devrait dans un monde en équilibre suffire à nourrir notre bon état de santé. Gardez à l’esprit que manger ne signifie pas se remplir. C’est un moment particulier où vous allez nourrir votre corps, votre vie. Le choix et la qualité des aliments, la manière dont vous les préparer, l’état d’esprit dans lequel vous êtes au moment de manger vont influencer énormément la quantité de nutriments et votre capacité à les absorber/utiliser.

Cependant, rares sont ceux qui se reposent plus l’hiver en se couchant avec le soleil, qui ne subissent pas de stress chronique ni de sur sollicitation. De plus, il semblerait que certains nutriments soient moins présents aujourd’hui dans nos fruits et légumes qu’il y à 50-60 ans. Bref, tout cela pour dire que parfois, les changements nécessaires pour aller mieux durablement demandent du temps et de l’énergie. Pour monter quelques marches rapidement, sans trop de contraintes supplémentaires quotidiennes, les compléments alimentaires peuvent être utiles et faciles.

Autres points. Comme je le rappelais tout à l’heure, les compléments alimentaires ne sont pas des médicaments. Ceux à base de nutriments vont avoir un mode d’action bien différent. En effet :

1. Contrairement aux médicaments, les nutriments (vitamines, minéraux, antioxydants, acides gras…) agissent, selon un principe biochimique, d’une façon sélective sur les processus corporels.

Ce qui veut dire que le nutriment agit d’une certaine façon, mais uniquement en cas de nécessité/besoin. Le médicament, lui, agit toujours, même quand son action n’est plus nécessaire. Par rapport à l’action stimulante ou de blocage des médicaments, les nutriments exercent un effet modulateur équilibré. Quelques exemples pour illustrer ce principe :

-les acides gras oméga3, la vitamine E et l’ail rendent le sang plus fluide, uniquement lorsque celui-ci est trop épais. Tandis que des médicaments anticoagulants (comme les coumarines) rendent le sang toujours plus liquide, même lorsqu’il est déjà suffisamment liquide.

-la vitamine C présente une action antioxydante dans les cellules saines tandis qu’elle agit comme pro-oxydant dans les cellules cancéreuses (elle augmente la concentration d’H2O2 (peroxyde d’hydrogène) dans des cellules cancéreuses, entraînant leur dégradation). Il y aurait donc une action sélective.

-les nutriments qui augmentent l’activité de la télomérase (resvératrol, sélénium, zinc, acides gras oméga3… mais également une alimentation saine, une activité physique, une réduction de stress) n’exercent par contre pas d’effet sur la prolifération cellulaire. Ils présentent seulement un effet bénéfique sur les télomères des cellules saines sans élever l’activité de la télomérase des cellules cancéreuses.

2. En cas de complémentation, il convient de tenir compte de divers facteurs : alimentation, style de vie, stress, environnement, facteurs psychiques, médication existante, éventuelles interactions…

Pour aller plus loin sur les compléments alimentaires 

Je dirais qu’on peut classer les compléments alimentaires en 2 grandes catégories : les synthétiques et les naturels.

– les synthétiques : ce sont des molécules fabriquées en laboratoire, sur le modèle d’une vraie vitamine (même formule chimique mais pas forcément la même structure dans l’espace). Le synthétique, c’est un peu comme le reflet dans le miroir.

les naturels : ce sont des extraits de végétaux/animaux. Prenons le cas de l’orange : elle ne contient pas seulement de la vitamine C, mais également des fibres, de la vitamines B9 et autres anti-oxydants. Ce totum rend les versions naturelles plus facilement absorbées, souvent plus efficaces, préférées par l’organisme.

Le saviez-vous ? La mention « Produit naturel » est autorisée dès que 10% de la quantité totale est de source naturelle : p. ex. l’Acerola, comme source de vit C.

Quelques recommandations :

Administrer des doses adaptées : Garder le juste milieu est la règle : chaque nutriment possède une fourchette de doses sures, dans la marge de l’homéostasie, évitant ainsi dans l’organisme des déséquilibres entre les nutriments.

Des doses élevées visent plutôt des objectifs thérapeutiques et nécessitent un avis médical.

Administrer les compléments au début du repas : les nutriments accompagnent les repas et agissent en synergie avec leurs composants. Ils sont destinés à être mélangés et à agir avec les aliments. Si nécessaire, il est recommandé d’améliorer la fonction gastrique et la fonction intestinale afin d’améliorer l’absorption des nutriments.

Choisissez la forme présentant la meilleure biodisponibilité

Mais n’oubliez pas que rien ne vaut d’accorder un budget à une alimentation de haute qualité nutritive et d’y consacrer le temps quotidien nécessaire !

Existe – il des pratiques nocives ?

Conjuguer compléments alimentaires et médicaments est parfois une nécessité parfois une prise de risque. Il existe un grand nombre de contre-indications en phytothérapie, par exemple :

la prise de millepertuis en présence de certains anti-dépresseurs.

La consommation concomitante de plantes contenant du 5 hydroxytryptophane (5HTP) et des antidépresseurs inhibiteurs de la recapture de la sérotonine. Pourquoi ? Cela augmente le risque de développer un syndrome sérotoninergique : un excès de ce neuromédiateur caractérisé notamment par un état spasmodique intense. On trouve, parmi elles, le safran (Griffonia simplicifolia) bien que ce dernier puisse être associé selon le dosage sous le contrôle attentif d’un praticien qualifié.

Le pamplemousse ou son jus, bien que n’étant pas un complément alimentaire, démontre aussi les interactions inattendues pouvant ­s’avérer dangereuses (43 sont reconnues). En effet, c’est un ­inhibiteur enzymatique qui empêche la ­métabolisation de certains médicaments, ce qui peut générer une ­accumulation et des surdosages néfastes. (Certains médicaments parmi les statines, immunosuppresseurs ou antirejet, médicaments de cardiologie, antidépresseurs ou anxiolytiques, anticancéreux, médicaments des troubles de l’érection, antiépileptique, antipaludéen…)

Lors d’une supplémentation en vitamine D, un risque de calcification vasculaire s’observe si l’individu est carencé en vitamine D de réserve (25-hydroxycholecalciferol). Dans ce cas de figure, le taux de calcitriol s’élève afin de maintenir un taux de calcium normal dans le sang. Pour éviter cela, il ­conviendrait de prendre une combinaison de vitamines K2 et D3 plutôt que de la vitamine D3 seule.

Les risques d’hyper­vitaminose. Certaines personnes consomment plusieurs sortes de compléments alimentaires sur une même période, mais lesquelles d’entre elles pensent à vérifier les compositions complètes et à calculer le cumul des apports. Des surdosages de certains nutriments peuvent en effet se révéler délétères.

Vous l’aurez compris, privilégiez un mode de vie sain et le plus naturel possible. Si vous avez tiré sur la corde, reçu une chirurgie ou moins eu le temps d’avoir un mode de vie sain, un usage avisé de compléments alimentaires de qualité pourra vous être favorable. L’émission de la Panacée est terminée. Je vous dis à bientôt, c’était … et MC pour radio Escapades.

Sources :

https://www.zoelho.com/

Alternatives santé

Alimentation santé, cancers, Conseils santé, obésité, Perte poids, surpoids

Les régimes d’exclusion

Cette semaine, je vous propose de faire un tour d’horizon sur ce qu’on appelle les régimes d’exclusion : Outils intéressants utilisés en naturopathie pour réduire les symptômes de certaines pathologies, les informations qui circulent sur internet se multiplient et il devient difficile de faire le tri ! Suivez moi pour le décryptage !

Podcast de l’émission de la Panacée – une émission qui vous veut du bien!
Décryptage des régimes d’exclusion

Pour commencer, qu’appelle t – on un régime d’exclusion ?

Un régime d’exclusion est un régime qui exclut de l’alimentation un aliment particulier ou une catégorie d’aliments. Il existe différents régimes d’exclusion. Ils peuvent être pratiqués sur avis médical pour perdre du poids ou pour des raisons de santé, dans le cas par exemple des allergies ou des intolérances alimentaires.

Ce qu’il me semble important de garder à l’esprit, c’est que ces régimes d’exclusion sont des outils très intéressants mais temporaires ! Sur du long cours, mal utilisés, ces diètes peuvent aboutir à des carences.

Pourquoi y a t-il autant de régimes d’exclusion ?

Chacun d’entre nous est unique, avec son histoire, une certaine hérédité, un mode de vie, des capacités d’adaptation qui lui son propre… On comprends pourquoi il n’y a pas de solution nutritionnelle universelle ou toute faite et adaptée à tous. En naturopathie, on travaille au cas par cas !

Le régime Seignalet

Commençons par le fameux régime Seignalet. Il a été développé dans les années 80 par le Dr Seignalet qui exposa ses travaux dans le livre « L’alimentation ou la troisième médecine ». Ouvrage très intéressant, dont je vous conseille la lecture ! Ce régime hypotoxique s’appuie sur une étude clinique qu’il a réalisée auprès de 2500 personnes présentant divers troubles. L’objectif principal est de réduire la porosité intestinale avec des répercussions positives, notamment sur les maladies auto-immunitaires.

Pourquoi chercher à réduire la porosité intestinale ?

Tout simplement parce qu’environ 80 % de notre système immunitaire est logé dans l’intestin. En outre, toutes les maladies auto-immunes ont en commun une hyperperméabilité intestinale. Cette porosité intestinale fait s’emballer le système immunitaire et peut entraîner des carences en plusieurs vitamines et minéraux. Ces carences peuvent avoir des répercussions à divers niveau de notre santé !

En pratique, comment pratiquer le régime Seignalet ?

Le régime Seignalet en pratique

Le principe est relativement simple, et pour avoir moi même adopter ce régime pendant un an, je peux témoigner qu’il a été facile à mettre en œuvre. Il s’agit de retirer de l’alimentation tous les produits laitiers et les céréales dites « mutées ». Sont autorisées les céréales considérées comme « non mutées » à savoir le riz, le sarrasin et le sésame. Il est également indiqué de consommer les aliments crus ou cuits à une température inférieure à 110° afin de garder intactes certaines enzymes nécessaires à la bonne digestion des aliments. Ce régime souligne l’importance de consommer des huiles végétales extraites à froid pour leur apport en acides gras essentiels. La bière est proscrite mais ouf le vin rouge BIO et le chocolat noir sont acceptés !

Le régime Paléo

Le régime Paléo, très prisé par les sportifs, est aussi appelé le régime du chasseur – cueilleur. Il a pour principe essentiel d’exclure tous les aliments qui n’existaient pas à l’époque du paléolithique et notamment tous les aliments transformés.

Pourquoi mimer l’alimentation typique de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs avant l’essor de l’agriculture ? L’idée est d’avoir une alimentation plus adaptée à notre physiologie, de répondre à nos besoins nutritionnels de façon optimale, et de stabiliser le taux de sucre dans notre sang et de réduire les aliments potentiellement pro-inflammatoires : produits laitiers, huiles végétales raffinées, sucre raffiné.

En termes de macro-nutriments ce régime permet en effet un apport important en protéines, notamment d’origine animale, et en bonnes graisses, d’où son intérêt pour les sportifs !

Le régime Paléo en clair
  • Les aliments à privilégier sont les fruits, les légumes, la viande, les œufs, le poisson, les fruits de mer, les noix et graines et le bon gras.
  • Les aliments à réduire sont, comme précédemment, les produits laitiers, les céréales, les aliments transformés et les sucreries, les légumineuses et les huiles végétales raffinées.

Contrairement aux idées reçues, le régime paléo n’est pas un régime très riche en viande et c’est plutôt la qualité que la quantité de protéines animales qui compte : viande issue d’animaux nourris d’herbes, de poissons sauvages, d’œufs venant de poules élevées en plein air… pour leurs profils nutritionnels, le bien-être de l’animal et de notre planète.

A quelles personnes peut-on conseiller le régime paléo ?

On peut considérer le régime Paléo comme un outil pour améliorer sa santé en générale puisqu’il exclut tous les aliments raffinés/industriels. Il sera donc aussi intéressant pour les personnes souffrant d’un pré-diabète ou diabète de type 2, et les sportifs qui souhaitent améliorer leur flexibilité métabolique (c’est-à-dire leur capacité à utiliser tous les macronutriments en tant que source d’énergie et pas uniquement les glucides).

Comme ce régime est très exigeant, notamment sur la suppression des glucides, certains l’adaptent et s’octroient des écarts de conduites ! Je trouve cela assez juste car socialement, il est tout de même agréable de ne pas se prendre la tête lorsque l’on sort avec ses amis ou sa famille !

Le régime FODMAPS

Tout d’abord, que veut dire Fodmap ? C’est un terme issu de l’anglais pour Fermentable by colonic bacteria Oligosaccharides, Disaccharides, Monosaccharides And Polyols. En clair, ce sont des aliments riches en certains sucres mal absorbés et fermentescibles dans l’intestin.

Un régime pauvre en Fodmap vise donc à éliminer certains glucides qui peuvent provoquer une réaction digestive défavorable chez les personnes qui souffrent d’une dysbiose intestinale, d’une prolifération bactérienne de l’intestin grêle (Sibo), d’un côlon irritable, d’une candidose digestive ou d’autres problèmes intestinaux. La fermentation de ces fruits et légumes nourrit des bactéries qui logent dans notre intestin grêle et donnent, entre autres, des gaz et des ballonnements. Certaines personnes souffrent réellement de ce phénomène et peuvent se retrouver plier en deux ou être réveiller la nuit par des douleurs abdominales. Les aliments riches en Fodmap sont notamment :

  • Pour le fructose : pommes, asperges, topinambours, miel, poires, mangues, raisins,
  • Pour le lactose : Lait, fromages, produits laitiers non fermentés
  • Pour les polyols : avocats, choux-fleurs, champignons, lychees, abricots
  • Pour les fructanes : Ail, oignons, échalotes
  • Et pour les galacto-oligosaccharides : légumineuses, soja, haricots

En application, il existe énormément d’aliments pauvres en FODMAP. Je vous conseille donc de faire une liste de ce que vous aimez manger parmi ces aliments et de faire les courses pour la semaine en fonction de cela. Aubergine au four, wok de carottes/brocoli/pousse de bambous et nouille de riz, ou patates douces au four accompagnées d’un poisson pourront ravir vos papilles ! Préférez les clémentines et les kiwis à la pomme par exemple. Et consommer vos fruits en dehors des repas principaux !

Bien entendu, ce régime est temporaire et vise à éliminer les aliments riches en Fodmap pendant 2 à 6 semaines pour voir si les symptômes s’améliorent. Le but est ensuite de réintroduire les aliments un par un tous les trois jours afin d’identifier lequel pose problème. Si vous êtes effectivement sensibles aux aliments Fodmap, vous devriez constater un effet important sur vos symptômes digestifs.

Outre les régimes décrits ci-dessus, il existe un certain nombre de régimes éliminatoires qui peuvent être intéressants si une intolérance et/ou une hypersensibilité ont été détectées, ou en cas de pathologies particulières tel que le régime pauvre en oxalates pour les calculs rénaux, un régime pauvre en histamine ou en salicylate pour les personnes qui souffrent d’allergies. Par ailleurs, s’accorder un repos digestif d’au moins douze heures chaque nuit est une source de soulagement pour notre corps !

Pour aller plus loin, vous pouvez vous procurer les ouvrage des différents médecins dont je vous ai parlé aujourd’hui et retrouver le podcast de l’émission sur le site de Radio Escapade ou sur mon site internet naturopathie-iridologie.fr

J’espère que ce tour d’horizon vous aura été utile et vous offrira une approche complémentaire dans la résolution de vos troubles!

Sources et remerciements :

Alternatives Santé

PaleoViking

http://www.thepaleodiet.com

http://www.gapsdiet.com

http://www.seignalet.fr

Références :

« Efficacy of the Autoimmune Protocol Diet as Part of a Multi-disciplinary, Supported Lifestyle Intervention for Hashimoto’s Thyroiditis ». Cureus, 11(4), 2019, doi:10.7759/cureus.4556

« Efficacy of the Autoimmune Protocol Diet for Inflammatory Bowel Disease ». Inflammatory bowel diseases, 23 (11), 2017, doi:10.1097/MIB.0000000000001221

Conseils santé, Le corps humain, massage, peau

Le drainage lymphatique manuel

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Drainage lymphatique manuel (technique VODDER)

Technique du Dr VODDER (1932)

La lymphe est un liquide incolore qui récupère et transporte les déchets du corps.

L’obstruction des vaisseaux dans lesquels circule cette lymphe, entraîne une rétention d’eau et induit une intoxination, avec des troubles tels que les chevilles gonflées, la cellulite, …

Le drainage lymphatique, effectué de façon manuelle, est un moment de bien-être et d’apaisement pour les personnes rencontrant ce genre de désagréments. Cette technique utilise des gestes souples, doux et lents pour relancer la lymphe dans la circulation et aider les vaisseaux à retrouver leur bon fonctionnement. Les résultats de cette technique sont optimisés lorsqu’ils sont couplés aux autres techniques naturopathiques (usages des simples, respiration, diététique, …)

Champs d’action

  • Favorise la relaxation (état de stress)
  • Rétention d’eau
  • Cure d’amaigrissement (drainage couplé à la technique du palper rouler)
  • Cellulite
  • Active la cicatrisation après une intervention   chirurgicale
  • Renforce naturellement le système immunitaire

 

 

Alimentation santé, Conseils santé

La mono-diète

La mono-diète consiste à ne manger qu’un seul aliment sur une période allant de un à trois repas (certains poursuivent sur 3 jours) sans sucrer ni ajouter de corps gras. En revanche, l’ajout de quelques gouttes de citron, ou d’épices (curcuma, …) est envisageable.

La mono-diète permet de mettre au repos le système digestif, de réduire les ballonnements, d’amorcer un nettoyage de l’organisme sur une base régulière sans ressentir pour autant des frustrations.

Elle n’a pas les contre-indications du jeûne et si l’on prend l’exemple de la mono-diète hebdomadaire, elle peut se poursuivre sur de longues périodes.

L’énergie que l’organisme n’aura pas à utiliser pour les mécanismes de digestion pourra être ramener selon les besoins du corps :

  • à l’assainissement intestinal,
  • perte de poids,

Mono-diète de pommes :

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Mono-diète de pommes

Crue ou cuite, la pomme en mono-diète est réputée pour ses effets de protecteurs gastriques, d’antiseptique intestinal, hypocholestérolémiants, …

Mono-diète de riz :

Idéale pour les frileux et nerveux , ou en période hivernale.

Mono-diète de carottes :

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Mono-diète de carottes : crues ou cuites

 

Dépurative et diurétique, la carotte permet de lutter contre l’anémie, régule le fonctionnement des intestins et est bénéfique tant sur le plan hépatique que pulmonaire.

 

 

 

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Alimentation santé, conférence et atelier, Conseils santé, Spiritualité

Stage Natur’Yoga de printemps

Du 6 au 8 avril 2018, Caroline Savier (professeur de Yoga) et Malika Cécile (Naturopathe) vous propose un séjour sur le thème de la DETOX de printemps : Yoga élimination, conférences, cueillette, ateliers cuisine, …

Chaque participant bénéficiera au cours de son séjour d’un massage réflexo orienté vers l’élimination et d’un bilan iridologique.

Au plaisir de vous accueillir sur le Couvent des Azillanet (34).

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Programme stage Naturo’Yoga

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Cure détox de printemps

Pourquoi faire une cure détox ?

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Cure Détox de printemps

Normalement, l’élimination des déchets et toxines de notre organisme se fait par des organes spécialisés appelés les « émonctoires » à savoir le couple foie/intestins, les reins, les poumons, la peau et l’uterus/vagin.
Lorsque ces organes sont surchargés, notre corps accumule des déchets entraînant fatigue, trouble du sommeil, irritabilité, acné… 
Au bout de quelques années, cette accumulation de déchets peut conduire à des symptômes chroniques tels que cystite, arthrite, acidité gastrique, diabète, inflammation intestinale chronique…

Qui peut faire une cure détox?

Elle se pratique durant environ 3 semaines au moins 2 fois par an, idéalement à chaque changement de saison. Elle s’adresse aux adultes en bonne santé qui se sentent capables de la supporter. Une cure « détox » peut se concevoir 6 mois avant une grossesse mais jamais pendant la grossesse ou l’allaitement. C’est l’occasion de faire le point avec votre naturopathe qui pourra vous établir un programme détox sur mesure!

Acheter le dernier produit détox à la mode et d’en faire une cure pour se tirer d’affaire. C’est tout un chantier de printemps qu’il faut engager. Ce chantier comporte des étapes qu’il faut respecter.

1. De nouvelles habitudes alimentaires

  • réduire sa consommation de graisses et de sucres en changeant quelques habitudes. Par exemple, évitez les petits déjeuners avec café au lait et tartines de pain beurrées nappées de confiture. Pensez à des céréales complètes avec des fruits secs ou des fruits de saison accompagnés d’une tisane ou d’un thé léger, ou pourquoi pas un porridge.
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  • Diminuez les charcuteries et augmentez votre consommation journalière de légumes de saison. Pâtes, riz et céréales sont-ils déjà demi-complets ? Enfin, n’avez-vous pas la possibilité de réduire les desserts à la fin de chaque repas, ou au moins le soir ?

2. La dépuration 

Selon le type de surcharge (colle ou cristaux) et la capacité des émonctoires cités précédemment, il sera possible de drainer l’organisme. Le foie est l’émonctoire essentiel, surtout de nos jours où il est excessivement sollicité. Il est donc vital d’en prendre soin.

Le printemps, période de carême pour certains, peut être l’occasion de jeûnes courts (36 h). Par exemple, choisissez un week-end :

  • vendredi avec repas végétalien,
  • samedi maintenez les efforts en poursuivant le jeûne
  • dimanche repas végétaliens légers.

3. La régénération

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Après avoir bien nettoyer son corps pendant 3 semaines, se revitaliser apparaît comme l’étape logique suivante.

Vous profiterez d’une alimentation vivante et colorée, de saison, locale et bio avec notamment des super aliments : persil, levure de bière en paillettes, spiruline, graines germées,

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Après les excès des fêtes!

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Les fêtes de fin d’année sont l’occasion de se retrouver avec nos proches et de partager des moments chaleureux… autour de mets copieux et nombreux!

Voici quelques conseils pour récupérer la forme après tous ces excès de table :

Conseil n°1 : Le bain chaud

2 soirs de cette semaine, prenez le temps d’un bain bien chaud pendant au moins un quart d’heure (jusqu’à légère sudation du front), puis se sécher rapidement et se coucher de suite en favorisant la transpiration, l’élimination des surcharges, et la détente profonde. Selon la technique de Salmanoff, cela crée une fièvre artificielle, mobilise les globules blancs et aide à 1’élimination des agents infectieux

AVERTISSEMENT : LES BAINS CHAUDS SONT FORMELLEMENT CONTRE-INDIQUÉS chez les cardiaques et les personnes présentant des varices et ulcères variqueux (bains tièdes autorisés, 30 à 36 °C). 

Conseil n°2 : Alléger les dîner

Au moins 3 soirs de la semaine, penser à alléger vos dîners. Ma suggestion : le bouillon de légumes (poireaux, oignons, céleri).

Opter pour un régime végétarien pendant cette semaine, afin de mettre au repos votre système digestif.

Conseil n°3 : Le charbon végétal activé

charbon_vegetalEn plus de désintoxiquer le corps, le charbon végétal régularise les fonctions intestinales. Il peut donc être employé avec succès dans les cas de diarrhées, de gastro-entérites, de gastralgies, d’aigreurs d’estomac, d’aérophagies, de flatulences, ainsi que dans les états d’infection de l’intestin accompagnés de constipation et de fermentation intestinale.

Suite à des excès de sucreries, fritures ou alcool,  la prise de charbon végétal activé (dans les posologies indiquées par le fabricant) pourra agir sur les douleurs abdominales, les crampes et les brûlures, les ballonnements, … En réduisant les gaz intestinaux, le charbon végétal aide également à retrouver un ventre plat.

Le charbon végétal ne présente aucun effet secondaire mais Attention, ne pas le prendre avec un médicament car le charbon en neutraliserait les effets.

Conseil n°4 : Boire dés le levé

Un jus de citron frais avec de l’eau chaude pendant une semaine. Bien vous hydrater en dehors des repas.

Conseil n°5 : Dormez!

bien_dormirSe coucher une heure plus tôt ? S’offrir une sieste après déjeuner  ? …
Stratégie simple mais très importante, car c’est durant le sommeil que s’épurent nos cellules acidifiées, que se régénèrent nos énergies vitales et psychiques, et que nos immunités naturelles sont stimulées !

Conseil n°6 : Bougez!

Marchez, faites du vélo, nager… TOUS LES JOURS ! La vie est mouvement et notre corps en a besoin pour rester efficace et en bonne santé. Faites vous plaisir!