Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais cette année le printemps est bien plus audible! Pendant les courtes échappées pour vos déplacements autorisés pendant le confinement, vous avez peut-être entendu un verdier, ou un accenteur mouchet! Quel plaisir! Et oui, moins d’activités humaines au niveau mondial…cela aura sûrement un impact sur l’écologie sur le court terme : réduction des gaz à effets de serre, moins de pression sur l’exploitation des ressources, moins de perturbations des écosystèmes, …
A mon niveau géographique, je me suis dit que les grenouilles seraient moins écraser cette année en allant sur leur lieu de reproduction, que les insectes se feraient moins écraser sur les pare-brises, … Bref, nous Humains payons une note salée de nos erreurs cumulées ayant conduit à cette crise mondiale, mais cela permettra, je l’espère, un regain dans la biodiversité! (Voir le verre à moitié plein, ça fait du bien en ces temps de crises sanitaire et économique!).
Sur le long terme, il sera de notre responsabilité de tirer des leçons de nos erreurs, de nos modèles dépassés…et de ne pas reléguer les questions d’écologie au second plan, ni la prévention sanitaire.
La vitamine D a été mise en lumière par le rachitisme, maladie affectant la calcification osseuse chez les enfants des régions faiblement ensoleillées. Au début du 19ième siècle, des médecins découvrent les propriétés préventives et curatives de l’huile de foie de morue sur le rachitisme. Cette huile est riche en vitamine D. Ce n’est qu’au 20ième siècle que la vitamine D est isolée.
Qu’est ce que la vitamine D :
Le terme vitamine D, également appelée calciférol, regroupe en réalité plusieurs molécules dérivées des stérols (famille du cholestérol) :
Vitamine D2 = ergocalciférol
Vitamine D3 = cholécalciférol
Le calcitriol
Sources de vitamine D :
Apports journaliers recommandés : 15 microgrammes
Sources alimentaires : Huile de foie de morue, anguille, huiles de poisson, œufs, certains beurre…
Sources endogènes :
Notre organisme fabrique lui-même une partie de la vitamine D dont il a besoin, à partir d’un précurseur du cholestérol et en présence d’UVB. Cependant, notre corps a besoin que certaines conditions soient respectées pour pouvoir effectuer cette synthèse :
la longueur d’onde du rayonnement solaire doit être comprise entre 290 et 315 nanomètre. Autrement dit, en France cela est possible du printemps à l’automne, sur la tranche horaire 12h – 15h.
On considère que s’exposer au soleil sans crème solaire 15 à 30 min par jour , à partir du printemps et jusqu’à l’automne, sont nécessaires pour couvrir les besoins de la plupart de la population. Cette exposition est à ajuster selon le type de peau de chacun et ne doit pas faire rougir. Les personnes qui ont une peau clair synthétise « plus rapidement » la vitamine D que les personne ayant une peau foncée.
On comprend mieux pourquoi la déficience en vitamine D est aujourd’hui reconnue comme une pandémie. En France, 80 % de la population est concernée. En effet, peu d’aliments en contiennent et ils ne suffisent pas à couvrir les besoins surtout en période hivernale lorsque l’ensoleillement est au plus bas.
Dans son livre « Do In », Jean Rofidal définit avec ces mots la maladie :
Do In
« La maladie est un avertissement, c’est une amie qui nous révèle notre rupture d’harmonie avec l’Univers ». Dans cette optique, la naturopathie nous apprend à l’accepter plutôt qu’à l’attaquer, à se servir des indications qu’elle nous donne pour trouver où sont nos erreurs et les corriger.
La naturopathie nous enseigne à ne pas figer notre attention uniquement sur la partie du corps où est apparu le signal d’alarme mais à reprendre le corps dans son entier.
Notre corps obéit à des lois destinées à assurer l’harmonie, l’homéostasie. Dés qu’une zone devient sensible au toucher ou moins souple, c’est le signe du début d’un déséquilibre, d’une accumulation de déchets/de tensions pouvant conduire à un mauvais fonctionnement du corps. Notre organisme est très fort pour « emballer » les déchets puis de les éliminer. Vous comprendrez bien, avec cette image qu’il est préférable de sortir les « poubelles » régulièrement, plutôt que de les laisser s’entasser avec un sac qui pourrait se déchirer et répandre son contenu… L’énergie nécessaire à évacuer un sac poubelle n’est pas la même que celle nécessaire à vider une benne…
Douleurs articulaires
Je vous invite donc à être attentif aux réveils nocturnes répétitifs, aux zones sensibles au toucher, à la survenu de coup de pompe ou d’une baisse de moral, à vos pulsions sucrées,… Ce sont des indices précieux pour rétablir votre équilibre avant que les petits troubles ne deviennent de grands maux.
Depuis le début des années 2000, les pouvoirs publics nous sensibilisent sur les dangers d’une consommation excessive d’antibiotiques et sa conséquence sur leur efficacité, avec l’apparition de résistances bactériennes. Ces actions ont abouti à une diminution de la consommation d’antibiotiques, mais des progrès restent à faire !
Il me semble que le premier pas logique consisterait à développer et entretenir son propre système immunitaire. Pour cela, des solutions simples existent :
• Par l’apport de micronutriments : vitamines, cuivre, manganèse
• En soutenant la barrière intestinale et le microbiote (80% de nos défenses immunitaires siègent dans notre intestin!)
• Par le pouvoir des plantes : l’usage des huiles essentielles permet de ne pas développer de résistance bactérienne!
Maintenir son intestin dans un bon état de fonctionnement :
En d’autre terme, cela signifie que la barrière intestinale est bonne. Le cas échéant, une correction à ce niveau pourra être favorable (En discuter avec son naturopathe).
Puis de maintenir une flore intestinale de qualité. Notre alimentation sera à la base de la qualité de notre flore intestinale. Une alimentation riche en fibres solubles dites « pré-biotiques » stimulent sélectivement la croissance des lactobacilles et des bifidobactéries (poireau, panais, asperge, chicorée, …). La consommation de produits lacto-fermentés sera également favorable : kéfir, choucroute, …
Vitamine D :
Souvent l’objet de carence, la vitamine D favorise l’activité de phagocytose dans notre corps (mécanisme au cours duquel des cellules spécifiques « mangent » les agents pathogènes). Elle induit également la production de molécules anti-microbiennes.
Source de vitamines D :
1) On appelle parfois la vitamine D « la vitamine du soleil » parce que c’est le soleil qui nous permet de la fabriquer par l’action des UVB sur les couches profondes de la peau.
Dérivé du cholestérol (ou prévitamine D ) + UVB => synthèse de la vitamine D3
La vitamine D passe ensuite par les petits vaisseaux de la peau dans la circulation sanguine qui la conduit au foie où se déroule sa première transformation.
2) Dans l’alimentation, la vitamine D qui est liposoluble est peu présente. On la retrouve principalement dans les petits poissons gras (sardines, maquereaux, …), l’huile de foie de morue, dans le jaune d’œuf, dans les champignons frais.
La vitamine C :
La vitamine C est connue pour son rôle d’anti-oxydant, qui nous protège contre les méfaits du stress oxydatif. Elle stimule également la prolifération et l’activation de tous les lymphocytes ainsi que la production d’anticorps. Elle bloque également l’élimination des lymphocytes T, permettant ainsi le maintien de la réponse à l’infection.
Celui-ci est indispensable à la synthèse des anti-corps. On le trouve dans les fruits secs (noisettes, amandes, …), dans les moules, dans les céréales complètes.
L’épigénétique ou lecture différente d’un même code génétique
L’épigénétique est l’étude des changements dans l’activité de nos gènes sans modification de la séquence ADN mais transmis lors des divisions cellulaires. En d’autres termes, cela explique pourquoi de vrais jumeaux ne vont pas manifester les mêmes pathologies héréditaires…
Comment ça marche?
Chaque cellule dispose d’un système qui compacte l’ADN tout en laissant la possibilité à chaque gène d’être accessible quand le besoin se présente. Le rôle des histones est de faire varier le degré de compacité de l’ADN et donc l’accessibilité aux gènes. Elles permettent également de regrouper différentes parties du génome qui doivent s’exprimer ensemble, ou au contraire séparément.
Ainsi, en modifiant les interactions entre l’ADN et les histones (par ajout de groupement méthyl ou acétyl), on permet ou non l’expression des gènes.
Chacune des cellules de l’organisme possèdent l’ADN dans son entier. Cet ADN ou patrimoine génétique est spécifique à chaque individu et issu des parents. C’est ce qu’on appelle l’hérédité. Or, il va de soi qu’une cellule de foie et une cellule de cœur ne vont pas avoir les mêmes fonctions. C’est l’épigénétique qui permet de lire une partie des informations génétiques utiles et spécifiques à la cellule à un instant T donné.
Expériences chez l’Homme, sur l’épigenèse :
Des chercheurs ont étudié la méthylation du gène GR (gène codant pour le récepteur au cortisol de type II), à partir d’ADN extrait des monocytes sanguins du cordon ombilical, de 3 groupes de nouveau-nés.
⇒ Le 1er groupe était constitué d’enfants de femmes déprimées traitées aux antidépresseurs,
⇒ Le 2ème groupe était constitué d’enfants de femmes déprimées non traitées aux antidépresseurs
⇒ Le 3ème groupe d’enfants de femmes non déprimées et non traitées.
Une hyperméthylation du gène GR a été trouvée chez les enfants de femmes déprimées, traitées ou non aux antidépresseurs. De plus, cette hyperméthylation était associée à une réponse du cortisol salivaire à un stress modéré plus élevée chez ces enfants à l’âge de trois mois.
Une autre étude publiée dans la revue Biological Psychiatry a réuni des hommes et des femmes ayant été témoins ou victimes de torture nazi pendant la Seconde Guerre mondiale. Leurs gènes, ainsi que ceux de leurs enfants, tous atteints de stress et de troubles anxieux, ont été analysés et comparés à ceux de personnes juives qui n’étaient pas en Europe au moment de la Shoah.
L’équipe s’est particulièrement penchée sur les aspects génétiques de la réponse générale au stress et les conclusions sont sans appel: «Les modifications génétiques observées sur les enfants de survivants ne peuvent être attribuées qu’à l’exposition à l’holocauste de leurs parents.»
À l’origine de maladies psychiatriques ?
Les chercheurs se posent désormais la question du lien entre ces modifications épigénétiques et les maladies psychiatriques telles que :
la dépression, le trouble bipolaire, les comportements de type “borderline”, mais aussi de maladies métaboliques comme le diabète.
De nombreux mystères doivent encore être élucidés dans ce domaine
Quand l’épigénétique soutient les principes hygiénistes :
Influence de notre hygiène de vie sur ‘épigénétique
Concrètement, cela veut dire que l’expression de nos gènes est directement influencée par notre environnement, et l’environnement que nos parents ont connu :
alimentation
niveau d’activité physique
rythme de vie (stress, sommeil)
environnement social
niveau de satisfaction dans la vie en général
Sources :
Biological Psychiatry, « Epigenetic Transmission of the Impact of Early Stress Across Generations »